Rencontre avec Daniel, un Américain à Nevers

24 mai 2022 / Par Antonin Rosette

L’été dernier, nous avons eu la chance de rencontrer Dan, un jeune américain de 22 ans de passage à l’office de tourisme. Après quelques minutes d’échanges, on apprend qu’il vient de finir la Loire à vélo – sa tenue de cycliste nous avait déjà mis sur la voie. Curieux de savoir comment il est arrivé à connaitre la Loire à Vélo et en véritables détectives du tourisme, on se décide à creuser la question autour d’un verre de vin avec lui.

Parce que le jeune américain a une passion : la gastronomie française. Devoir traduire si les fromages de chèvres sont secs ou demi-secs et le temps de conservation dans une besace de vélo est une expérience que nous n’oublierons pas. Installés à la terrasse du Métro, Daniel semble déjà familier avec les vins du val de Loire et part sur un verre de Pouilly Fumé.

Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : comment a-t-il connu la Loire à Vélo ?! La réponse : le hasard ! En effet, quelques mois auparavant, Dan a rencontré un cycliste dans le Massachusetts. En discutant, il lui parle de son voyage de noces sur les routes cyclo touristiques d’Europe. Ni une ni deux, Daniel fait une recherche sur internet et tombe par hasard sur la Loire à Vélo.

Défi à la fois sportif et envie de dépaysement, il se lance, depuis Nantes, le long de la Loire. La question qui nous brule les lèvres et qui intéressent tous ceux qui n’ont pas fait ce circuit cyclo touristiques : est-ce difficile ? L’américain nous dit clairement « Easy ! ». Il ne s’est pas préparé physiquement … – il faut dire que Dan a le physique du quater back de foot américain et fait « 2 km per week ». Alors effectivement, nous nous doutons qu’il n’a pas peiné ! Mais il insiste, la Loire à vélo c’est assez plat et sans difficultés particulières. A la portée de tous visiblement !

Son sac regorgeait de nourriture chinée à droite et à gauche de son périple. La seule exception : le vin, trop lourd et trop fragile. Tant pis, il a pu gouter un verre de sancerre (et peut-être aussi un verre de pouilly fumé – mais attention, l’abus d’alcool et dangereux pour la santé, à boire avec modération) au Métro après avoir fait quelques emplètes sur le marché. Il garde un bon souvenir du petit marché place de la Résistance (marché du vendredi soir), où il a acheté du fromage de chèvre local. Il faut dire que notre jeune américain a une certaine passion pour les fromages …

Ce qui l’a surpris le long de la route ? Le nombre de boulangerie ! « Il y en avait partout ! ».

Enfin, la dernière question que nous lui avons posé : les français. Sommes-nous le peuple désagréable ou  n’est-ce qu’une légende urbaine ? Même si les langues étrangères ne sont pas toujours notre fort, Daniel a toujours trouvé quelqu’un avec qui parler ou échanger. Des rencontres avec des gens passionnés et passionnants, agréables et avides d’aider. Ouf ! L’accueil à la française a encore de beaux jours devant lui !

Finalement, la Loire à Vélo est une traversée au cœur de la France avec tous ses clichés : le pain, le vin, le fromage et la douceur de vivre. La Loire à vélo lui a permis de découvrir notre pays : convivialité, bonne bouffe, histoire et monument … Ce qu’offre La Loire à vélo est un condensé de l’art de vivre à la française … Alors pourquoi s’en priver ?

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Antonin Rosette

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