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48 heures à Nevers en solo

Je vis mon Mange, Prie, Aime, le risque de tourista en moins !

C'est décidé, je prends mon sac à dos et je pars ! Loin ? Non mais je pars seul, j'ai besoin d'un bol d'air, de nature et de vert. Une micro-aventure loin de tout !

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C'est décidé, je prends mon sac à dos et je pars ! Loin ? Non mais je pars seul, j'ai besoin d'un bol d'air, de nature et de vert. A Nevers, passe le GR654 – Chemin de Saint de Compostelle. Pour un week-end, je vais le faire, une petite portion mais je vais le faire. Bouteille d'eau, baskets, sac de couchage, un bon bouquin, quelques vivres et c'est parti ! Il faut d'abord traverser la ville et ensuite direction l'étang de Niffond !

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C'est la première fois que je viens. L'air est frais mais le soleil réchauffe. Je décide que c'est ici que je vais passer le début de l'après-midi. Après un sandwich, une pomme (et un peu de chocolat quand même …), je m'installe à l'ombre d'un arbre pour lire un peu avant.

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Après cette pause, je remets mon sac à dos, la prochaine étape Parigny-les-Vaux. Il paraît qu'il y a un producteur de bière là-bas … ça sera la récompense ! Les arbres défilent sur mon chemin, le bol d'air tant recherché est bien là. J'arrive à Parigny, c'était pas si difficile jusqu'ici ! Je trouve mon hébergement, le gîte municipal. Le village est calme, reposant, je pourrais rester là tout le week-end en fait. En chemin, j'ai remarqué un bar-restaurant, j'espère qu'ils servent la fameuse bière du coin ! Après une nuit au calme, le seul bruit qu'on entend ce sont les grillons, ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce bruit … La dernière fois, c'était chez mes grand-parents, je crois. Ce bruit me replonge dans mes souvenirs. Et je m'endors des images joyeuses en tête.

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Après un bon café, le regard tourné vers la campagne, je pars pour ma dernière étape. La Charité-sur-Loire. Là-bas, je récupère un vélo pour revenir à Nevers par la Loire à Vélo(c). J'aurai tout eu : le vert et l'eau. Revenu à mon point de départ, l'heure de faire le point. En deux jours, je n'ai jamais autant respiré, transpiré certes mais c'était ce dont j'avais besoin, d'échapper à la folie du quotidien, de la ville pour 48h de paix.

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